Dipching est un homme chanceux puisqu'il a fait plusieurs voyages au Tibet ces dernières années. Et il nous en fait profiter sur sa page personnelle avec des centaines de photos qui donnent un véritable aperçu de la réalité tibétaine.
Merci à lui !
Ce/tte création est mis/e à disposition sous un contrat Creative Commons.
Dipching est un homme chanceux puisqu'il a fait plusieurs voyages au Tibet ces dernières années. Et il nous en fait profiter sur sa page personnelle avec des centaines de photos qui donnent un véritable aperçu de la réalité tibétaine.
Merci à lui !
02/06/2006 dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Vous avez quelques heures à perdre ? Vous voulez visiter le Tibet et le découvrir sous toutes les coutures ?
Les 654 photos prises par Markfftang vous attendent pas plus loin qu'ici.
Prévenez votre famille avant, vous allez être absent(e) un petit moment !
Bon voyage !
06/02/2006 dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Ca faisait un moment que nous n'étions pas parti en voyage dans la région de l'Himalaya ! Mes pérégrinations sur internet m'ont conduit vers ces très belles photos du Bhoutan prises par des moines bouddhistes américains.
Le site et les explications sont donc en anglais mais le plaisir de visite est international.
Bon voyage !
Sur Buddhanet.net
21/01/2006 dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Prenez de l'oxygène nous partons sur les hauteurs, vers le toit du monde. Voyage au sein des vallée népalaises et découvertes des populations, sommets enneigés et yacks imposants, tout un monde s'offre à nous.
Serge-André Lemaire nous guide au fil de son site, très bien fait et très documenté, et nous raconte ses multiples aventures.
Bravo à lui et merci !
23/11/2005 dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
5000 km de Pékin à Lhassa en vélo et cheval sur les traces d'Evariste Huc, Stéphanie Huc est prête à relever le défi ! Départ prévu en février 2006 en compagnie de Jean Guillemot, à suivre sur nos pages et sur les pages de Futura Sciences.
Un bref rappel historique : le père Evariste Huc, missionnaire lazariste en Chine, fit dans les années 1845 le voyage de Pékin à Lhassa afin d'évangéliser les tibétains. Il fut avec son comparse Joseph Gabet le premier européen à pénétrer dans Lhassa et même si son entreprise ne fut pas couronnée de succès il fit dans son livre une description précise et passionnante de la société tibétaine de cette époque. Le livre en libre accès est disponible ici, chez nos amis du Québec.
Quelques liens : Futura sciences et le site du voyage
17/11/2005 dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Situation
Le tibétain (བོད་སྐད་ en tibétain) est une langue appartenant à la famille des langues tibéto-birmanes. Il est parlé par environ six millions de locuteurs, dans la Région autonome du Tibet (occupée par la Chine), au Qinghai, au Gansu, au Sichuan et au Yunnan (République populaire de Chine), ainsi qu'au Ladakh, au Sikkim, au Bhoutan et dans le nord du Népal.
Le tibétain se subdivise en un grand nombre de dialectes. Parmi ceux-ci, le dialecte de Lhassa (ou Lhasa), qui sert de lingua franca parmi les Tibétains, est une langue monosyllabique à tons. Le rDzong-kha, un autre dialecte tibétain, est la langue officielle du Bhoutan. Toutefois, certains autres dialectes, comme ceux de l'Amdo, n'ont pas de tons et ont des groupes de consonnes initiaux compliqués, qui reflètent davantage ceux qui sont marqués dans l'orthographe.
Histoire
Le tibétain a été créé au VIIe siècle par Thönmi Sambhota, un ministre du roi Songtsen Gampo(~ 617 - 650) à partir de la devanâgarî. Le roi Songtsen Gampo qui facilita l'introduction du bouddhisme au Tibet, avait eu très vite envie de voir tous les enseignements du Bouddha, écrits en sanscrit, traduits dans sa langue nationale. Malheureusement aucune langue écrite était susceptible de véhiculer toute la richesse contenue dans ces enseignements. Le roi chargea donc son ministre d'aller en Inde accompagné de six autres sages afin de créer de toute pièce une langue et sa grammaire capable de traduire les enseignements du Bouddha.
C'est donc sous le règne de ce roi que le bouddhiste commenca à s'implanter au Tibet à la place des religions animistes dont le roi, au début de son règne, était un fervent partisant. Pour des raisons politique Songtsen Gampo épousa une princesse népalaise et chinoise qui toutes deux étaient pratiquantes bouddhistes et qui réussirent finalement à convertir leur mari. Bâtisseur infatigable il transforma Lhassa en capitale royale et sur la colline rouge de cette nouvelle capitale fit ériger un temple sacré, fondation du futur Potala (construit sous sa forme actuelle par le Vème Dalaï-Lama).
Mais même si l'élite du pays était convertie au bouddhiste la majorité de la population restait fidèle à ses pratiques animistes et il fallu attendre le règne du roi Trisong Detsen à partir de 755 et surtout l'arrivée de Padmasambahava pour que le bouddhiste s'implante durablement.
Description de l'écriture tibétaine
Le tibétain est noté au moyen d'un alphasyllabaire (ou semi-syllabaire ou encore abugida) qui est un ensemble de signes utilisés pour représenter les phonèmes d'une langue. Situé à mi-chemin entre un syllabaire et un alphabet, il consiste en des signes représentant des syllabes dotées d'une voyelle par défaut et d'autres signes, souvent annexes, modifiant, remplaçant ou supprimant cette voyelle par défaut.
La devanâgarî (mot sanskrit, देवनागरी / devanāgarī, signifiant « (écriture) citadine divine » ou «(écriture) de la ville (nâgari), (provenant) des dieux (deva)») qui sert de base au tibétain est l'alphasyllabaire utilisé pour écrire, entre autres, le sanscrit, le hindî, le népalais, le marathi et plusieurs autres langues indiennes. La nagâri représente une dérivation locale (langue vernaculaire) et récente de la brâhmi, écriture essentiellement syllabique : chaque consonne est supposée suivie d’un a bref à moins que ne soit inscrit un signe vocalique abrégé (sauf à l’initiale du mot où le signe vocalique a valeur syllabique). Les groupes de consonnes sont notés par des ligatures. L’écriture brâhmi existait dès le IIIe siècle av. J.-C. L’origine sémitique en est probable, mais imprécisable : il pourrait s’agir d’un des avatars de l’alphabet phénicien.
Seconde déviation de l'écriture brâhmi, l'écriture tibétaine comprend trente lettres qui se combinent avec quatre signes diacritiques servant à noter les voyelles i, u, e, o. À cela s'ajoutent trois consonnes suscrites, qui permettent de changer de ton ou de supprimer une aspiration, et 4 consonnes souscrites pour noter des palatales ou des rétroflexes. Parmi les langues tibéto-birmanes, le tibétain est l'une des plus anciennement attestées, avec le tangoute, le birman, le néware et le meitei.
Le tibétain est une des rares langues sino-tibétaines a être encore notée avec son écriture d'origine et ceci grâce pour plusieurs raisons : l'écriture a été créée de toutes pièces afin de fixer le dialecte dominant et traduire des textes spirituels; l'enclavement du Tibet a limité les apports linguistiques dûs aux échanges/invasions comme on a pu le connaître en Europe; et la mentalité tibétaine n'est pas une mentalité de changement, elle est avant tout une mentalité d'évolution spirituelle.
Le langage tibétain
Le tibétain est une langue monosyllabique à tons où existent de nombreuses variantes et dialectes. Comme le mandarin le ton donné à une syllabe peut faire varier le sens associé à celle-ci. D'ailleurs la majorité des langues parlées dans le monde sont tonales, ce qui est souvent ignoré en Europe où les langues ne sont pas à tons sauf par exemple pour le lituanien, le slovène ou le serbo-croate. Et c'est ce qui rend si dur aux occidentaux l'apprentissage des langues orientales.
L'origine géographique supposée de la langue tibétaine et de ses différents dialectes est la Chine et plus particulièrement le bassin du fleuve jaune (tib. rMa-chu « le fleuve du paon ») ou du fleuve bleu (tib. Bri chu « fleuve de la femelle du yak »). La propagation de la langue se serait faite via les échanges commerciaux de céréales tels le millet ou le riz.
Pour ceux qui souhaitent aller plus loin, quelques liens :
05/11/2005 dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (69) | TrackBack (0)
S'il est bien un métier qui (me) fait rêver c'est reporter photos spécialisé dans les voyages découvertes et l'aventure. Surtout qu'avec le développement de la photo numérique ces artistes mettent beaucoup plus facilement leurs productions à disposition de tous sur internet, pour le plus grand plaisir de nos yeux.
Et pour un photographe les conditions de prise de vue rencontrées dans zone tibétaine sont un défi permanent à leur savoir-faire et leur talent. Mais les photos que nous a ramené Jean-François Vibert de son voyage au Ladakh sont magnifiques.
p.s : pour ceux que la photographie numérique intéresse, un lien qui parle de ce reportage photo et de ses conditions techniques.
12/10/2005 dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Rarement il nous a été donné l'occasion de visiter "virtuellement" le Tibet. Rarement nous avonc visité le Potala de cette façon et découvert l'intérieur des temples où bat le coeur du bouddhisme.
Passez le seuil du site Benoa et laissez-vous porter par les photos et les commentaires. Prévoyez du temps, le voyage sera long et vous amènera vers d'autres sommets.
Le monastère de Drepung, celui de Samye, tous deux très célèbres au Tibet, ou le Potala sont à un clic et se présentent à vous.
Une fois de plus sur ce blog, nous vous souhaitons bon voyage.
18/09/2005 dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Le Tibet a très longtemps été une zone blanche sur les cartes du continent indien. Mêmes encore aujourd'hui les relevés sont imprécis, les noms de villages mal orthographiés et les routes à un emplacement supposé.
Projet d'un homme aujourd'hui épaulé par des bénévoles et des universités, le projet de cartographier le Tibet avance et comprendra un jour 150 cartes au format 1/250 000.
Le site, source d'informations unique, est ici.
Je vous invite aussi à lire la méthode de construction, passionnante.
17/08/2005 dans Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Quels sont les bénéfices de la pratique méditative ? Le Dalaï-Lama répond à cette question et à beaucoup d'autres sans dogmatisme et avec pragmatisme.
LE livre qui expose clairement les concepts du bouddhisme, ses écoles et ses pratiques.
Le livre indispensable pour découvrir le bouddhisme et surtout les concepts du bouddhisme (tibétain).